Jean-Guy Pilon
Les fleuves étrangers
Ô mes années ô mes tendresses déjà
Ô ces cauchemars obscurs
Rêves ahurissants
D'un domaine toujours inachevé
Que le jour naissant sublime
Que la tentation du sommeil reconstitue
Les visages se succèdent
S'éloignent et reviennent
Pendant que descendent mes paupières
Comme les fleuves étrangers
Sur cet espoir de saisir
Une main qui se noie
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